De l'or pour Aïna, Enfance & Avenir
Encore une édition bouclée, fruit d’une belle collaboration qui ne fait que confirmer ce que nous savions déjà : nous avons une équipe formidable !
Alors en ces temps de distribution de médailles, comme une envie de vous livrer notre palmarès...
Médaille d’or à notre équipe administrative et éducative gérée par un grand capitaine, monsieur Jocelyn qui nous délivre son message avant les vacances.
Médaille d’or à tous nos enfants, à nos mamans… Ils et elles ont travaillé toute l’année pour obtenir des résultats concrets. Vous découvrirez plusieurs articles sur leurs exploits...
Médaille d’or à nos partenaires toujours présents par leur soutien indéfectible…
Médaille d’or à nos bénévoles qui s’engagent sans compter et qui arrivent, par exemple, à faire sortir de terre un local associatif à force de ténacité et de belles énergies. Vous découvrirez le reportage de Dominique Mathieu sur l'inauguration de cet incroyable local.
Médaille d’or à notre présidente et co-fondatrice sans qui cette association n’existerait pas ! Big Up Nataly Charbonnier !
Et enfin médaille d’or à vous chers parrains et donateurs qui nous soutenez et nous permettez de ne rien lâcher. Nos médailles sont aussi les vôtres !
Vous ne me pensez pas objective ? Lisez cette dernière newsletter…plus que jamais elle illustre à merveille notre #EffetAina.
J’espère que vous prendrez conscience, comme moi, de tout le chemin parcouru !
Bonne lecture chère famille
Antonella
Quoi de neuf chez Aïna
Message de notre directeur, Jocelyn Nasoloniaina, Directeur régional Madagascar
"Chers tous,
tous les enfants présentent les examens finaux de passage en classe supérieure. Nous sommes très fiers de pouvoir vous dire que Aïna et Fetrasoa, nos deux petits de Malaza ont obtenu leur diplôme de CEPE. Six enfants ont passé l’examen du BEPC et six autres passeront leur BAC du 9 au 19 août prochains. Les universitaires préparent aussi leurs examens finaux, il y en a 3 qui préparent leur licence. Nous publierons tous les résultats après les vacances.
Les jeunes mères sont en plein travail dans leurs activités génératrices de revenus, les AGR, avec le suivi rigoureux des techniciennes. 30% des mamans ont déjà obtenu des revenus positifs dans leurs activités. Pour le mois de juillet, elles ont déjà commencé à ouvrir des comptes épargnes.
Ainsi, je tiens à saluer particulièrement la présidente, la vice- présidente, les bénévoles du conseil d’administration de l’association, tout le personnel et les équipes éducatives. Vous avez tous fait preuve de patience, d’adaptation, de compréhension, d’innovation malgré la situation très inquiétante et très difficile à gérer.
Chers parrains, donateurs, bénévoles, partenaires, chefs d’entreprises….
Encore une fois, je tiens à vous remercier au nom du conseil d’administration d’Aïna Enfance & Avenir, de l’équipe éducative, du personnel, pour la confiance que vous nous témoignez chaque année.
Je vous souhaite de très bonnes vacances bien méritées.
Jocelyn NASOLONIAINA, directeur régional de l’association Aïna, Enfance & Avenir "
Dans nos maternelles solidaires en juin ...
Célébration du mois de l'enfance et de la fête nationale pour nos maternelles solidaires
Nos écoles maternelles solidaires AINA, fermées depuis le 3 avril dernier, ont rouvert leurs portes le 2 juin dernier. Chaque établissement maintient et renforce les gestes barrières comme la mise en place des dispositifs de lavage des mains, ou l'application du gel désinfectant. A l’aide de diverses animations, les institutrices ont sensibilisé les enfants et leurs parents à la bonne application des protocoles sanitaires.
Les trois premiers jours se sont focalisés sur la réintégration des enfants au monde de l’école à l’aide des jeux et animations.
Un atelier parental aura lieu très prochainement afin de sensibiliser les parents sur la malnutrition infantile liée à la perte de poids des enfants constatée à leur retour à l’école.
ndlr : à l'heure où se finalise la rédaction du journal, l'état d'urgence sanitaire a été reconduit malgré des chiffres positifs. Nous sommes encore en période de vacances scolaires.
Les trois structures de notre programme Maternelles Solidaires AÏNA ont célébré le mois de l'enfance et la fête de l'indépendance de façon originale.
Cette année, les responsables des écoles maternelles solidaires ont décidé d’associer deux évènements : le mois de l’enfance et la fête nationale malgache. Pour des raisons sanitaires, nous n’avons pas pu réunir toutes les écoles dans un même lieu. Chacune a donc mis en œuvre cet événement le 24 ou 25 juin dernier.
La principale activité était le 'Tsikonina', signifiant dînette en français, dans laquelle les enfants font eux-mêmes la cuisine, sous la surveillance des institutrices.
Pour fêter dignement la fête nationale, les équipes ont tenu à valoriser les plats typiquement malgaches. L'activité avait comme objectif de faire découvrir la cuisine à nos petits et de leur apprendre une certaine autonomie dans des gestes de la vie quotidienne.
Tout au long de la journée, ils ont profité d’autres animations.
La célébration s’est achevée par une distribution de lampions, pour la veille de la fête de l'indépendance. Une journée réussie au regard des sourires aperçus sur le visage de nos bambins.
Initiation au "Kabary" dans nos maternelles
Depuis le mois de juin, nos enfants des maternelles bénéficient d'un cours de « kabary » chaque semaine. Le « kabary » est l'art de parler malgache, c'est un discours construit de proverbes, de rimes et d'illustrations. Il fait partie d'une pratique traditionnelle malgache, mais est toujours très utilisé aujourd'hui dans différents contextes comme les mariages, funérailles, etc.
Les responsables de nos maternelles ont souhaité initier cette tradition de la culture malgache à nos plus jeunes bénéficiaires. C’est en effet autour de 3 à 5 ans, que les enfants commencent à construire leur personnalité. Ils commencent à comprendre certaines notions de la vie. Il est nécessaire d'introduire des activités socioculturelles pour le développement personnel des enfants. Aussi, le « kabary » va leur apprendre à s'exprimer, à s'affirmer et à parler en public.
Ainsi, depuis le mois de juin 2021, cette nouvelle activité est proposée une fois par semaine à tous les niveaux et aux trois écoles : Antanandrano, Isotry et Laniera. L’activité est bien sûr adaptée au niveau de chaque section. Pour la petite section, c'est-à-dire les enfants âgés de 3 ans, l'apprentissage se limite à des contes, des devinettes et à la mémorisation de proverbes. Par contre, pour la moyenne et la grande section - 4 et 5 ans -, l’activité propose une véritable initiation au « kabary » proprement dit.
Il est très important pour nous de développer toutes ces traditions constitutives d’un enracinement profond de nos enfants à leur culture.
Atelier autour de la malnutrition à l'école maternelle d'Isotry
Un dialogue entre les responsables de la structure Isotry et les parents sur la nutrition des enfants.
À cause de la pandémie, nous avons dû fermer les classes pendant un mois. Autant de jours perdus pour ces enfants.
À la reprise des cours, les institutrices des maternelles à Isotry ont remarqué des signes de malnutrition et de sous-alimentation des enfants. En effet, ces derniers montraient des signes de perte de poids mais aussi d’un manque d'énergie et de motivation. Fort de ce constat, la responsable a convié les parents pour évoquer cette situation.
L'atelier s’est déroulé le 24 juin 2021 à Isotry avec la présence de nombreux parents. Le dialogue s'est focalisé sur l'importance de l'alimentation équilibrée et riche en nutriments dans le développement des enfants. Les parents reconnaissent que la cantine scolaire allège considérablement leur charge et assure le bien-être de leurs petits. Le confinement a restreint l'accessibilité des enfants à l'alimentation saine, surtout pendant le déjeuner. En effet, grâce à notre programme Maternelles Solidaires, les bénéficiaires ont accès à l'éducation, mais aussi à une nutrition saine. Les parents ont eux-mêmes évoqué la nécessité de la lutte contre la malnutrition et la sous-alimentation et ont pris conscience de leur part de responsabilité vis à vis de la santé et l'évolution scolaire de leurs enfants.
Atelier autour de la protection de l'enfant en période de crise sanitaire
Protection de l’enfant face à la crise sanitaire : des études démontrent l’augmentation de la violence infantile, particulièrement durant la période du confinement.
Selon les plaintes reçues par les agences de protection de l'enfance auprès la PMPM, (Police des Mœurs et de la Protection des Mineurs), la violence sous toutes ses formes subies par les enfants ne cesse d’augmenter, en particulier pendant la crise sanitaire actuelle.
Il existe de nombreux types de violence contre les enfants, tels que le non-respect des 10 droits fondamentaux de l’enfant qui se manifeste à travers la violence morale, la violence physique, la violence résultant de la discrimination. Pourtant, la maltraitance d’un enfant entraine des impacts indésirables sur son développement psychosocial et corporel.
C'est dans ce contexte que la maternelle solidaire du Village Aïna a dédié un atelier parental qui a mis l'accent sur la sensibilisation aux droits fondamentaux et aux protections et plus particulièrement sur les manifestations de la violence envers les enfants.
Les policiers du PMPM, qui ont animé la formation, ont confirmé que de nombreux parents ignorent toujours les droits fondamentaux des enfants. Ils ont clairement évoqué les dix droits fondamentaux et rappeler que le non-respect de ces droits affectait considérablement leur développement et leur intégration dans la société.
Les parents ont pu également découvrir les diverses manifestations de violence contre les enfants, à la fois physiques et morales. De nombreuses causes ont été avancées, comme le manque d'argent à la maison, qui provoque une frustration parentale entrainant la maltraitance de l’enfant, et les foyers qui ont de nombreux enfants dont les parents n’arrivent pas à surveiller. Les policiers ont ainsi évoqué l’existence du planning familial qui pouvait les aider à réguler le nombre de naissances et ainsi s’attaquer à une des causes.
Le manque de soins appropriés pour les enfants est également une cause d’abandon scolaire. C’est pourquoi, ils ont plaidé pour la protection des enfants contre la violence, en particulier durant cette période de crise sanitaire qui a accentué les difficultés. Les animateurs ont mis l’accent sur l'importance de l'accès à l’éducation.
Ils ont également souligné que les enfants doivent être écoutés et soignés s'ils ne se sentent pas bien. Autant de messages et de valeurs que nous nous efforçons de répéter aux parents. Cet atelier nous a permis de les conscientiser avec d’autres voix que les nôtres.
Au village Aïna
Formation sur la protection de l'enfance
Le 14 avril 2021, nos employés ont assisté à une formation sur la protection de l'enfance avec Didier RANDRIANAIVO. Notre association travaille autour de l’enfance, c’est donc très naturellement que nous impliquons nos employés dans des formations impliquant la protection de l’enfance.
Aussi, notre directeur régional, Jocelyn NASOLONIAINA, a convié tout le personnel du VILLAGE AINA à un atelier sur la protection de l’enfance.
En préambule à cette formation, il affirmait : "Quel que soit notre fonction au sein de l’association, nous sommes tous des travailleurs sociaux, acteurs du bien-être de nos enfants bénéficiaires, voilà pourquoi il est important d'acquérir cette formation".
L'intervenant se nomme Didier RANDRIANAIVO. Il représente l'organisation "Trano Arozo," de la Direction de l'Administration de la Juridiction, une branche du Ministère de la Justice. Cette institution travaille dans deux activités précises : la résolution de conflits communautaires d’une part ; et l’information des citoyens sur les droits et les lois d’autre part.
Lors de son intervention, Didier RANDRIANAIVO a commencé par développer le concept "enfant". Il a enchaîné par les principaux droits de l'enfant. Et enfin, il a clôturé sa présentation par les accords internationaux signés par Madagascar autour de l'enfance et des droits de l'enfant.
Didier a précisé que chaque acte à l'égard d'un enfant aura, tôt ou tard, une répercussion dans son développement. Ainsi, il est primordial de toujours penser à l'intérêt suprême de l'enfant.
Nos employés d'Antanandrano ont écouté attentivement et participé activement à cet atelier en posant des questions ou en avançant des suggestions dans un esprit dynamique.
Notre intervenant a répondu à toutes ces questions et remarques avec beaucoup d'enthousiasme et d'énergie positive. On aperçoit le dévouement et l'engagement de toute l'équipe, en tant que citoyen, mais surtout en tant qu'acteur au niveau de l'enfance.
Nous retenons la proposition de nos institutrices qui désirent intégrer les parents à une prochaine session.
Don de l'association AL ZAINAB Le mardi 11 mai 2021, l'association AL ZAINAB est venue offrir des produits de première nécessité aux mamans bénéficiaires des formations en agriculture et élevage
L'association AL ZAINAB est une association de femmes musulmanes, fondée par Lamia LALDJEE. Cette dernière explique que le nom de leur association -AL ZAINAB-, a été inspiré par le nom de la petite fille de Mahomet, le prophète majeur de la religion islamique. Les membres de l'organisation veulent aider au maximum pour contribuer au développement des femmes. Il s’agit d’un groupement laïc, sans discrimination religieuse, ethnique ou autre.
L'organisation a entendu parler de Aïna Enfance & Avenir et de ses projets. C’est son programme en faveur des femmes qui a tout particulièrement retenu l’attention des membres d'AL ZAINAB.
Ainsi, l'association a offert à chaque maman : 5 kg de riz, un sachet de café de 250 g, une boîte de lait concentré d'un kg, 1 kg de sucre, 1 kg de pattes, 1L d'huile, une barre de savon, des masques et une couverture.
La major des mamans, issue de la promotion RAITRA, Aina, a pris la parole pour adresser ses remerciements chaleureux à l'association AL ZAINAB.
La fondatrice espère que le partenariat entre Aïna et Al Zainab va prolonger pour les projets futurs.
Retrouvez la vidéo que nous avions posté sur notre page Facebook . https://fb.watch/7hVbhF7_0X/
Le programme mamans-bébés : bilan positif pour la dernière promotion
Les jeunes mamans ont réussi à débuter leur activité génératrice de revenus grâce à l'assistance de nos techniciennes. Aujourd'hui, les données sont plutôt encourageantes.
ll y a quatre mois, les jeunes-mamans du CFAE ont achevé leur formation paysanne et débuté leur activité génératrice de revenus à partir du mois de mars, avec l'accompagnement des responsables. On compte 29 bénéficiaires de la formation en agriculture pour les jeunes filles déscolarisées et les jeunes mamans. Effectivement, l'association continue d'assister ces jeunes femmes jusqu'à ce qu'elles réussissent à être indépendantes financièrement.
La construction des bâtiments d'élevage a eu lieu en février, mars et avril ; puis les projets d'agriculture ont commencé à démarrer entre le mois de mars et le mois de juin.
En ce qui concerne la porciculture, la situation est positive. Dans ce type d' élevage, la grille d'évaluation se manifeste par la croissance des cochettes* et la gestion de l'affaire pour obtenir des porcelets.
D'après les techniciennes, les élevages se déroulent à merveille : les cochettes sont en bonne croissance et les mamans arrivent très bien à manager leur projet. D'ailleurs, parmi les 14 mamans ayant choisi la porciculture, 2 d'entre elles ont maintenant des cochettes gestantes, dont la mise bas est prévue dans deux mois.
Six autres paysannes ont orienté leur projet sur l'élevage de poules pondeuses. A ce jour, les données sont encourageantes d'après les suivis effectués régulièrement par les responsables de la formation en agriculture et élevage Pour 5 d'entre elles, l'introduction d'animaux d'élevage a été faite le mois de juin. Les poules ont une bonne croissance, avec une espérance de première ponte dans six semaines. Une bénéficiaire a profité d'une avance temporelle dans le démarrage de son affaire : actuellement, ses poules produisent en moyenne 16 œufs/jour avec un taux de ponte 74 %. Elle gère bien la production, car tous les œufs sont vendus par semaine. Quant aux recettes des œufs produits, elle a ouvert un compte épargne à la "caisse d'épargne Madagascar" et possède environ 48 € (219 950 Ariary) en ce moment.
En ce qui concerne l'élevage de poulets de chair, le résultat semble également prometteur. En effet, 8 paysannes ont développé leur activité dans cette voie. En ce moment, elles ont toutes déjà ouvert un compte épargne avec déjà une somme approximative de 100 euros. Ces bénéficiaires ont réussi leur première vague d'élevage. Elles gèrent bien leur production, car elles respectent les instructions et consignes des techniciennes.
Certaines mamans se sont égarées dans les étapes dans leur élevage ; dans ces cas, des mesures rigoureuses sont prises par les techniciennes pour redresser la pente.
Nous ne pouvons que nous enorgueillir de ces résultats plus que satisfaisants. C’est ça l’effet AÏNA ! Vos donc ponctuels contribuent à ces réussites ! Ils ne sont pas vains !
*Ndlr : cochette : jeune truie avant la première mise bas
A l'orphelinat Malaza
Evaluation des employés
Le 26 mars 2021, la directrice de l’orphelinat à Malaza a organisé un événement en guise de reconnaissance pour les employés.
Cette initiative a eu pour but de regrouper tous les employés et de récompenser les meilleurs. Ainsi, durant cette demi-journée une élection, une remise de primes, un échange de cadeau et un apéritif pour tous ont eu lieu.
Pour élire les meilleurs employés, des critères ont été établis : l'assiduité, la ponctualité et le dévouement dans l'accomplissement de leurs missions respectives. Les élus ont exprimé leur joie face à cette reconnaissance. Effectivement, ils ont bénéficié d'une prime de reconnaissance de la part de la directrice : un certificat de reconnaissance et un panier garni.
La directrice espère que cette reconnaissance servira de motivation pour ceux qui n'ont pas pu jouir du titre de meilleur employé. D'ailleurs, Annie a tenu à leur faire passer un message : "Je remercie tous les employés de notre orphelinat ; on aperçoit l'effort de chacun dans la réalisation de ses missions. Je vous encourage à ne pas baisser les bras, mais de toujours continuer notre travail avec amour, avec joie et humilité."
Célébration de la journée de l'enfance : une journée festive
Le 24 juin 2021, notre orphelinat, appelé Centre d’accueil Malaza, a également célébré la journée de l'enfance et la fête nationale
Chaque année, la PFSCE (Plateforme Société Civile pour l'Enfance) et tous ses partenaires - dont l’association Aïna Enfance & Avenir - célèbrent le mois de l'enfance tous ensembles. Cette année, en raison de la pandémie, les activités se sont déroulées dans chaque site.
A Malaza, toute l’équipe éducative a choisi de fêter le mois de l'enfance le 24 juin. En portant des habits traditionnels, les enfants ont combiné cette journée avec la commémoration de la fête nationale malgache, qui a lieu également au mois de juin.
Lors de la matinée, l'orphelinat a marqué la journée de l'enfance par une séance de carnaval, où tous les enfants, accompagnés par les éducateurs et les responsables, ont déambulé à travers le village de Malaza pour exprimer les droits des enfants. La thématique retenue avait comme objectif de sensibiliser aux droits de l’enfant la population du village à l’aide de pancartes et d’illustrations.
Un déjeuner a suivi le carnaval. L'après-midi, un spectacle a été organisé afin que les enfants puissent montrer leur talent. Au programme : une danse traditionnelle, des slams, des poésies et une distribution de lots pour les participants au concours de dessin - organisé par la PFSCE.
La fin de l'année scolaire pour nos écoliers
Malgré l'interruption de la pandémie, les élèves ont le privilège de finir l'année scolaire et passer l'examen final pour passer en classe supérieure.
Lors du confinement, le centre d'accueil Malaza a pris des mesures de sécurité pour assurer la santé des bénéficiaires et des employés. Les éducateurs ont assuré le soutien scolaire des enfants. C’est ainsi que depuis la mi-mai, l'établissement scolaire envoie systématiquement des devoirs et des leçons expliquées à travers des vidéos. Les enfants font leurs devoirs et les rendent à leur professeur, chaque semaine. Au début, nos bénéficiaires ont eu un peu de mal avec ces nouvelles méthodes mais ils ont progressivement réussi à s’adapter à cette nouvelle situation.
Heureusement, une statistique encourageante a favorisé la décision du gouvernement pour la reprise des cours dans le respect des gestes barrières au début du mois de juin. Les enfants se sont réjouis de ce retour en classe synonyme de retrouvailles avec les camarades de classe et la relance des cours en présentiel.
A l’heure où se finalise l’édition de cette newsletter, nous savons que l’examen s’est bien passé. Retour sur le post que nous avions publié pour vous annoncer les résultats.
En résumé...
Nos champions à nous sont Aina et Fetrasoa : ils ont obtenu leur CEPE (Certificat d'études primaires élémentaires).
Bravo à nos deux marmailles qui prendront le chemin du collège dès la rentrée prochaine !
Après une préparation de 10 mois, Faly, Fenohery, Fano, Victor, Claudine et Natacha, sont prêts pour l'examen du BEPC. Ce brevet leur ouvrira les portes du lycée ! Les épreuves se sont déroulées du 19 au 21 juillet.
Vive les vacances
Au programme de ces vacances, des activités ludiques et si la situation sanitaire le permet la visite de certains sites historiques. Notre priorité reste la protection de nos enfants. Plus de détails dans le prochain Arbre à Palabres.
La maison des jeunes
La phase de préparation aux examens officiels : dernière étape
C'est la dernière ligne droite pour les classes d'examen. Les préparations sont vives pour les enfants concernés à Malaza et à Antanandrano, si le Baccalauréat aura lieu le 9 au 13 août.
Au Village AÏNA quatre jeunes vont passer leur brevet : Claudine, Fano, Victor et Natacha. Six autres vont passer leur baccalauréat : Nantenaina, Marie, Sandra, Dominique, Charline et Julien.
Les préparations se sont faites tant aux niveaux scolaire que mental. Sur le plan scolaire, on a redoublé d'efforts : soutien scolaire tous les soirs et cours particuliers tous les samedis. L’accompagnement était personnalisé et chaque jeune a été suivi en fonction des difficultés rencontrées. Pour les aider, leur responsable a essayé de trouver des méthodes qui facilitent l'apprentissage. Les jeunes se sont améliorés progressivement.
La préparation psychologique n’a pas été éludée. Au regard des expériences passées, nous nous sommes rendus compte que certains de nos jeunes avaient du mal à gérer ces situations de stress. Ce n’était pas les jeux olympiques, mais travailler sur leur mental nous a semblé aussi important que de travailler sur leur connaissances scolaires. Si vous nous avez suivi sur notre page Facebook vous savez que cette semaine correspond aux dates des épreuves du bac. Nous vous communiquerons les résultats dans le prochain Arbre à Palabres.
Charline, Dominique, Sandra, Zaka, Marie et Nantenaina
En chemin vers l'autonomie : mission accomplie !
Cinq jeunes ont actuellement achevé leur formation professionnelle. Ils vont pouvoir intégrer le monde professionnel et accéder petit à petit à l'indépendance.
Après de durs labeurs dans leur formation respective, cinq oisillons commencent à quitter le nid de la Maison des jeunes.
En effet, ces jeunes ont maintenant chacun un travail correspondant à leur formation professionnelle. Mandimby, Zafy pour les intimes, ayant étudié l'ouvrage en bois, travaille dans une entreprise nommée BHL à Antanindrano. Zo, qui a appris l'ouvrage en bois, travaille comme machiniste à Ambohitrarahaba. Franco et Hasimbola, se sont spécialisés en ouvrage métallique : le premier travaille à Ambohitrarahaba, Hasimbola travaille en ce moment même au Village Aïna Antanandrano. Nambinina a étudié la mécanique automobile. Après une expérience en stage professionnel, il s'est initié dans l'ouvrage mécanique et travaille actuellement dans ce domaine à Manjaka Ilafy. Ces jeunes cohabitent à Analamahitsy et commencent à subvenir à leurs propres besoins. En effet, l'association Aïna continue à les soutenir mais leur accorde progressivement l'autonomie financière. L'initiation dans cette indépendance se manifeste par la participation des jeunes dans leur dépense. La somme accordée par Aïna sera réduite peu à peu jusqu'à ce qu'ils atteignent l'autonomie totale.
Hasimbola et Franco en formation ouvrage métallique.
Zafy travaille chez DHL Madagascar et Zo travaille comme machiniste.
Trois autres jeunes vont bientôt rejoindre le rang de leurs cinq ainés : Fanomezantsoa, qui a étudié l'électronique, va bientôt passer un examen officiel, qui clôture sa formation. En attendant, il anticipe en recherchant un stage professionnel, ses éducateurs l'accompagnent dans cette étape. Manampisoa s'est formée en cuisine et en pâtisserie. Elle a achevé sa formation, et est en recherche d’un emploi. Ando, ayant étudié la mécanique automobile, vient de réussir son dernier test et est également à la recherche d’un emploi.
Positivement, les responsables des adolescents collaborent avec le BPE - Bureau Pour l'Emploi-, une agence qui facilite la recherche d'emploi, surtout pour les bénéficiaires des centres d'accueil.
Nos histoires sont belles
Dans cette rubrique, vous le savez maintenant, nous avons décidé de vous raconter nos belles histoires parce que chacune d'elles nous donne la force de continuer à combattre toutes les formes d'injustices. Nos histoires sont belles parce que nous avons la chance de pouvoir compter sur une équipe dévouée et très investie dans les actions que mène l'association. Mise en lumière pour ce neuvième Arbre à Palabres d’un de nos jeunes, Fita ! #EffetAina
Zoom sur Fita, étudiant en tourisme
Fita est un adolescent qui a été accueilli au sein de l’association en décembre 2008. Fita et ses frères ont eu une vie très difficile : pauvreté permanente, vie dans les champs, insécurité, absence de soins et de scolarisation. Leur père les a abandonnés, et leur mère est décédée. Il a grandi à l’orphelinat de Malaza, puis à la Maison des jeunes à Antanandrano. Actuellement, Fita est étudiant et il vit avec deux autres universitaires du Village à Anjanahary depuis l'obtention de son baccalauréat. A travers l'interview qui suit, nous vous proposons de faire plus ample connaissance avec lui. Merci à Fita pour son témoignage
AE&A : Fita, raconte-nous ton histoire avant Aïna Enfance & Avenir.
Avant, moi et mon frère Faly n'avons pas eu accès à l'éducation. Du coup, notre famille a essayé de trouvé un moyen ; c'est là que nous avons découvert Aïna grâce au tribunal. Le Centre venait juste d'ouvrir ses portes. A ce moment-là on nous a installés au Centre d'accueil Malaza. Le premier changement dans notre vie a été l'insertion à l'école puis d'autres changements se sont succédés, comme par exemple la prise en charge de notre santé. Personnellement, je tombe rarement malade, mais je me rappelle la fois où j'ai eu une opération, l'association a payé tous les frais d'hospitalisation.
AE&A : En ce moment, comment va la vie pour toi ?
Actuellement, j'habite à Anjanahary avec Manda et Patrick - les universitaires du Village. J'ai déménagé depuis que j'ai eu mon BACC, en 2018. Tout se passe très bien pour nous.
AE&A : Tu as choisi la filière Tourisme pour tes études. Peux-tu nous expliquer les raisons de ton choix ?
Effectivement, j'étudie actuellement à l'Université INTH, en niveau L3 dans la filière Tourisme.
Auparavant, chaque mois, nous visitons des sites historiques dans la région. Mon intérêt pour le tourisme a débuté pendant ces visites. De plus, les récits de Monsieur Henri m'ont beaucoup inspiré. Monsieur Henri fait partie de l'association Aïna depuis sa création. Il travaille comme transporteur de touristes avec des voitures de location. Parfois, il vient faire une visite périodique chez les enfants bénéficiaires. Durant ses visites, il raconte ses voyages et la beauté de la Grande Ile. Ces récits ont particulièrement attiré mon attention. En l'écoutant, je me suis dit qu'un jour, j'irais visiter ces lieux moi aussi, et en faire un métier.
AE&A : En ce moment, où en es-tu dans tes études ?
J'ai particulièrement choisi l'option 'Tourisme durable'. On peut dire que presque tous les modules sont plus ou moins compliqués, mais je fais de mon mieux, car j'ai choisi cette voie pour des raisons précises. En fait, le tourisme durable est un tourisme qui tient pleinement compte de la préservation de l'environnement. De plus, cette option offre plusieurs débouchés, plus que l'entreprenariat.
Actuellement, je suis en niveau L3, je travaille sur mon mémoire de fin d'études pour le diplôme de Licence. D'ailleurs, au mois de juin, j'ai effectué une sortie avec un responsable du Centre, dans ma ville natale en vue de recueillir des informations pour mon mémoire. La visite a duré 4 jours, nous avons visité des lieux touristiques dans la province de Fianarantsoa, comme Manakara, Ambalavao, Ambohimahamasia et Ambondrombe. J'ai également fait une enquête auprès de la population locale. C'était très fructueux.
AE&A : Qu'est-ce qui t'a marqué le plus durant ton parcours ?
Ce qui m'a le plus marqué, c'est la visite de Tsingy de Bemaraha. J'ai entendu parler de ce site touristique, j'ai rêvé d'y passer et quand j'étais en L1, ce rêve a été réalisé. Cela m'a ému.
AE&A : En ce qui concerne ton stage chez Escapades Madagascar, comment cela s'est passé ?
En effet, j'ai fait un stage chez Escapades Madagascar en août 2019. C'est un acteur touristique, en tant qu'agence de voyage et de tour-opérateur ; ce stage m'a permis de pratiquer les cours théoriques et d'avoir de l'expérience dans les travaux au bureau. Miora - une responsable chez Escapades - et son équipe m'ont accueilli chaleureusement. Elle m'a toujours encouragé en me disant : " Tout le monde passe par cette étape avant d'avoir un bon travail, n'hésite pas à me demander si quelque chose te tracasse."
L'équipe m'a aussi dit que je suis toujours le bienvenu dans l'entreprise. Parfois, il me demande même pourquoi je ne suis pas passé les voir. Il y a eu un moment où je venais de temps en temps là-bas, mais maintenant, je suis un peu occupé par mes études. C'était une belle expérience.
Avis de Domoina, une responsable chez Escapades Madagascar sur Fita :
"Durant son stage, Tafita était sérieux et impliqué ; étant donné que c'était un stage d'observation et d'application, il a bien pris le temps pour s'adapter au bureau, avec une équipe 100% filles. Sur terrain avec le feed-back de l'un de nos chauffeurs-guide qui l'a formé lors d'un circuit avec nos voyageurs : au début, il était un peu timide avec une prise de distance, mais après 4 jours il s'est inclus avec les clients et s'est plus investi, il a expérimenté seul une balade avec les voyageurs, une belle prise d'initiative au fil du voyage. Aussi, il a une bonne entente et adaptation avec l'accompagnateur et les clients. Nous trouvons qu'il a son avenir dans le domaine du Tourisme : comme tout le monde, il aura besoin de plus d'expériences pour pouvoir exercer le métier d'accompagnateur de voyage. Sa connaissance sur Madagascar devrait être améliorée et approfondie au fil du temps".
AE&A : Quel est ton projet de vie après les études ?
Pour le moment, après cette année académique, qui sera bientôt terminée dans un mois, j'aimerais perfectionner mon niveau linguistique : tout particulièrement, en anglais et en allemand. Je vais également chercher des petits boulots pour avoir quelques expériences parce que je n'ai pas encore tous les critères pour devenir guide touristique.
AE&A : As-tu un message à faire passer, surtout pour les enfants du Centre, qui veulent aussi faire carrière dans le tourisme ?
Oui, j'aimerais faire passer des messages.
Premièrement, je tiens à adresser ma gratitude à tous les responsables au sein de l'association, dans toute la hiérarchie. Je remercie spécialement le directeur régional à Madagascar, pour tous ses appuis, et Mme Nataly pour ses décisions, surtout pour la réalisation de mon mémoire à l'Université.
Deuxièmement, pour les enfants chez Aïna qui veulent travailler dans le tourisme, vous pouvez très bien vous spécialiser dans ce domaine ; par contre, par rapport à cette pandémie, je pense que le tourisme à Madagascar ne pourra pas prospérer avant les dix ans à venir. Cependant, je vous conseille de ne jamais négliger, ne serait-ce qu'une matière ; par exemple, vous excellez en anglais, alors vous négligez l'allemand, ne faites pas cela.
Fita dans son village natal
L'écho de nos antennes
Antenne Limousin, Nouvelle Aquitaine
Si vous nous suivez sur notre page Facebook, vous n'avez pas pu rater notre évènement majeur : l'inauguration de notre local associatif situé à Bellac ! Nous avons demandé à Dominique Mathieu, coordinatrice de l'antenne Limousin, Nouvelle Aquitaine AINA, de nous en faire le récit. Pour ceux qui la connaisse, vous imaginez qu'elle y a mis tout son coeur ! En cliquant sur le lien qui suit vous découvrirez son très beau reportage. Il vous permettra d'en savoir un peu plus son engagement ! https://drive.google.com/file/d/1JCK1hvv_JmwgxTXHxBlK9DvWqzvaXYhV/view?usp=sharing
Gros big up à toi Dominique et à tous les bénévoles qui nous soutiennent grâce à toi !
Autre Big up à l'association Solidarité Internationale Reims-Madagascar
Un don de 9000 euros qui servira, entre autres à acheter une deuxième vache laitière :
Inès, Alisson, Oni et Manu, quatre étudiants en 3ème année de médecine, membre de l'association Solidarité Internationale Reims-Madagascar ont été invités par Dominique Mathieu à l'inauguration. Ils devaient partir à Madagascar réaliser leur voyage humanitaire. L'annulation du voyage ne les a pas empêchés de réunir des fonds pour notre association. Ils ne sont pas venus les mains vides. Leur souhait était que nous puissions nous procurer une deuxième vache laitière ! De nouveaux étudiants prendront le relais et nous ne manquerons pas de vous les présenter.
A La Réunion
Deuxième round pour l'opération 'Dossards solidaires" : l'édition 2020 de la plus grande course de La Réunion a été reportée à l'année 2021.
Nous n'avons pas pu bénéficier de tous les dossards solidaires promis, mais nous sommes heureux de vous annoncer que l'opération 'Dossards solidaires' sera portée par Anthony G, Anthony L, Aurélien, Julien, Lionel, Ludovic, Pascal, Pierre, Sébastien, Rodolphe et Yoann. Des coeurs sur pattes à qui nous souhaitons un bon entraînement. Nous croisons les doigts très forts.
Sachez que ces traileurs auront la possibilité, s'ils le désirent, de faire connaissance avec nos enfants en échangeant des vidéos. Certains ont déjà répondu positivement à notre proposition. Nous vous en dirons plus dans les prochains Arbres à palabres...
Les parrains ont la parole...
C'est Gérad Theophin qui a répondu favorablement à notre appel à témoignage et a accepté de jouer le jeu en répondant à nos questions. Merci à lui.
AEA : Bonjour Gérard, merci d'avoir répondu positivement à cet appel à témoignage. Pour commencer pouvez-vous en quelques mots vous présenter ?
GT : - Bonjour à toutes et tous. Je suis THEOPHIN Gérard. Je suis retraité de l'armée. Je suis marié et je vie en Fédération de Russie avec mon épouse Larisa qui est Russe. - Depuis le 21 avril 2017, je suis parrain de RAKOTONIAINA Hérilanto Joséphine appelée Aïna. AEA : Comment avez-vous rencontré notre association et qu'est ce qui a motivé votre envie de devenir parrain ?
GT : - Depuis des années, je souhaitais parrainer un enfant, mais je ne savais pas vers quelle association me tourner. De plus, ma carrière militaire me prenait beaucoup de temps. Lorsque j'ai pris ma retraite, je suis revenu à mon désir d'être parrain. C'est en surfant sur le net que j'ai trouvé l'association. Mon choix s'est porté pour Aïna Enfance et Avenir car je suis métis de LA REUNION et MADAGASCAR. Si je connais LA REUNION, je ne suis jamais allé à MADAGASCAR. Par ce parrainage j'espère un jour aller à la rencontre de ma filleule et découvrir l'île de mes ancêtres. AEA : Comment décririez-vous cette expérience ?
GT : - En parrainant Aïna, j'ai découvert une relation humaine empreinte d'humilité, de chaleur humaine que j'imaginais lorsque j'envisageais de me lancer dans ce projet. Les courriers, les photos, les carnets de vie m'ont énormément rapprochés de cette petite fille (qui a grandi depuis). Ce lien a créé un sentiment de relation familiale et d'humanité dans mon cœur. La pitié n'a pas sa place, mais l'espoir d'un avenir meilleur pour elle est le pilier de ce projet. AEA : Avez-vous vécu un moment fort ? Une déception ?
GT : - Le moment le plus fort depuis le début de cette aventure a été la vidéo de Aïna qui me parle. Les larmes me sont montées aux yeux tant cette vidéo m'a touchée. J'y ai vu la réalisation de mon projet. 2 petites déceptions toutefois. Les vidéos sont rares et l'arrivée de cette crise sanitaire a entaché plusieurs projets de l'association au détriment des enfants et des mamans. AEP : Avez-vous un message à faire passer à toutes celles et tous ceux qui hésitent à se lancer dans cette belle aventure humaine ?
GT : - Le parrainage est une décision humaine, une volonté de croire en l'autre et par le biais de l'association qui apporte les moyens nécessaires à l'enfant, voire briller dans ses yeux la joie de vivre, d'apprendre, de grandir et de mûrir dans un environnement sain, empreint d'amour et d'attention. Donner à un enfant la chance d'avoir un avenir. La peur de l'engagement financier ? Non !! regardez combien de fois dans votre vie vous avez investi dans un objet qui a terminé dans un carton au grenier ou à la cave. L'engagement financier est minime, mais donner de son temps et de l'amour à un enfant n'a pas de prix.
Gérard et Larissa, son épouse depuis Moscou !
Béatrice Pannier avait inauguré cette nouvelle rubrique en évoquant son actualité la vente de son ouvrage 'Coup de coeur caritatif' vendu au profit de notre association et de la Fondation Recherche Alzheimer. Elle nous annonce les chiffres suivants : Au 01/04/2021, elle a fait imprimer 1 000 exemplaires. En cette fin juillet 2021, + 500 exemplaires vendus + 500 exemplaires en dépôt (en librairies, maison de la presse, musées, office de tourisme…) + dans 39 points de vente dans 7 départements (14 / 27 / 50 / 53 / 61 / 22 / 86)
Elle nous annonce que compte tenu du succès de l'ouvrage, elle a repassé une commande de 1000 exemplaires supplémentaires qui ont été livrés le 05/07. Sachez qu'il est toujours en vente au prix de 5.00 euros et que vous le trouverez à la boutique AINA à Bellac (87) et sur le site internet : www.beatricepannier.com jusqu'à la fin 2021.
Longue vie à ce bel ouvrage Béatrice.
La campagne Hello ASSO : recherche de nouveaux parrains
Vous connaissez notre challenge : 1000 marraines ou parrains de notre association d'ici la fin de l'année.
Un parrainage commence à partir de 25 euros par mois.
Besoin de plus de renseignements ? Contactez-nous sur aina.infos@gmail.com Encore un grand merci à tous, pour votre participation et votre soutien.
Adhérer, le premier pas vers une aventure humaine et solidaire
L'adhésion, un geste de soutien très important. Le nombre d’adhérents est le premier geste pour s’engager dans une association. Bien sûr, en étant parrain ou marraine vous êtes déjà engagés, mais vous pouvez peut-être nous aider à trouver des adhérents. Soyez nos ambassadeurs et diffuser ce lien à votre famille ou aux amis qui veulent faire leur premier pas dans une aventure humanitaire.
SI vous êtes déjà adhérents et que vous voulez renouveler votre adhésion, vous pouvez également utiliser le lien ci-dessous.
N’oubliez pas que vous pouvez suivre notre actualité sur notre page Facebook : Soyez nos ambassadeurs et partager nos publications pour les rendre encore plus lisibles. Plus il y a de partages, plus Facebook nous offre de la visibilité et augmente les vues de nos publications.
Si vous ne l'avez pas encore fait : vous pouvez nous aider en utilisant Lilo comme moteur de recherche. Il vous suffit de cliquer sur ce lien : https://www.lilo.org/fr/aina-enfance-et-avenir/ pour cumuler des gouttes d'eau qui généreront des dons en faveur d'Aïna.