Inquiétude et confiance
Nous n’arrêtons pas de scander presque comme un mantra 'nous ne lâchons rien'.
Mais les moments sont difficiles, chaque nouvel horizon se couvre de nouvelles épreuves.
Heureusement, vous êtes là et nous mesurons chaque jour votre précieux soutien.
Nous le ressentons à travers vos petits mots d’encouragements, à travers votre suivi de notre page Facebook, à travers vos initiatives qui viennent toutes du cœur.
Vous trouverez dans ce numéro quelques exemples de votre engagement, de votre fidélité.
Cela nous a donné l’idée d’ouvrir une nouvelle rubrique qui donnera la parole à nos marraines et parrains. Je vous laisse la découvrir…
Vous non plus, ne lâchez rien malgré vos propres difficultés et l’interview de Samy Bailly le démontrera.
La cellule parrainage évolue. Notre duo historique Christian et Brigitte doit passe le flambeau pour des raisons personnelles. Vous retrouverez leur petit mot d’adieu dans ce numéro. C’est Nicole Lotz, membre du conseil d’administration qui accepte cette nouvelle mission et devient ainsi la nouvelle coordinatrice de la cellule parrainage.
Beaucoup d’émotions, de messages d’espoir et des instants de vie dans ce nouveau numéro qui, nous l’espérons, vous reliera plus que jamais à Aïna, Enfance & Avenir. Nataly Charbonnier, Antonella Avola
Présidente et vice-présidente
Quoi de neuf chez Aïna
Situation COVID 19 à Madagascar
Le Président malgache a annoncé lors de son allocution du 20 mars dernier l’entrée de la deuxième vague de covid-19 à Madagascar. Il a souligné la circulation du variant sud-africain sur le territoire et demandé à la population d’être vigilante. Il a également annoncé l’inscription de Madagascar dans le cadre du programme COVAX, afin de permettre aux malgaches l’accès aux vaccins sans obligation.
Ainsi, l’état d’urgence national a été de nouveau décrété le 3 Avril 2021. Tous les établissements scolaires et universités demeurent fermés jusqu'en juin. Les régions d’Analamanga –Antananarivo, Boeny- Majunga, Sava, Nosy-Be et Antsiranana-Tamatave, sont en isolement depuis le 5 Avril 2021. Les transports Taxi-brousse dans ces quelques régions sont strictement à l’arrêt. De plus, le couvre-feu a été décrété de 21h à 4h du matin. Cependant, les lieux de travail restent ouverts et les restaurants peuvent accueillir des clients jusqu’à la moitié de leur capacité. Cependant, depuis quelqiues semaines, l'Etat malgache a décrété un confinement total tous les week-end.
Le taux de positivité est en hausse de 31% par rapport à la dernière semaine du mois de mars. Si l’on se réfère au bilan du 31 mars dernier, il y a eu en deux jours seulement 30 décès et 270 nouveaux cas. Le nombre de cas actifs à cette même date se chiffrait à 2131 dont 239 formes graves.
Pour l’Association Aïna, les trois écoles maternelles solidaires suivent les mesures prises par l’Etat malgache. Les enfants ont été en vacances de Pâques pendant plus de trois semaines. Les parents des 200 enfants ont été sensibilisés à l’importance de bien garder les enfants à la maison. Quant à l'orphelinat et à la Maison des jeunes de Malaza, les enfants sont aussi en période de vacances de Pâques. Ils restent au centre en attendant la décision de réouverture des écoles.
Les enfants en classe d'examen CEPE, BEPC et BAC ont repris les cours depuis le 3 mai. Les classes intermédiaires restent à ce jour fermées.
En cadeau, comme si vous y étiez, quelques images volées pour vous faire entrer dans leur quotidien...
Depuis les mesures de confinement prises, le soutien scolaire fait partie intégrante de la vie de nos enfants. Il se fait par classe et toujours en présence d'un éducateur. L'association a également engagé une répétitrice pour aider ceux qui étaient le plus en difficulté.
Les jeux de société sont très importants chez Aïna, souvent les éducateurs les utilisent avec les fratries pour créer du lien.
Il y en a pour tous les âges et nous essayons de varier les propositions de jeux.
Les valeurs du sport sont des valeurs que nous voulons inculquer à nos jeunes. Leurs sports préférés : le foot et la pétanque
Une brochette de champions prête à tout pour remporter le tournoi organisé par l'équipe pédagogique.
La grande cour de l'orphelinat permet aussi de jouer au basket.
Nous avons comme projet d'aménager un sol plus en adéquation pour la pratique du sport.
Nos enfants sont gourmands ! Alors quand l'équipe pédagogique a proposé le
concours du plus grand pâtissier... Le succès de cette activité était largement assuré.
Après les efforts et la concentration, place à la dégustation pour sélectionner l'équipe gagnante
Il n'y a pas vraiment de perdants dans un concours de pâtisserie, car au final il faut manger tous les gâteaux !
On a évidemment profité de cette activité pour célébrer les anniversaires de ces deux derniers mois !
Aïna, Enfance & Avenir, soucieuse de l'environnement
Focus sur les ateliers de sensibilisation à l'importance du reboisement
« Enfants responsables et acteurs de la protection de l’environnement », voici le thème des activités que le Centre à Malaza a portées au cours du mois de février 2021. Il s’agissait d’une initiative conjointe des éducateurs, des responsables et des enfants afin de contribuer à la protection de l’environnement à Madagascar.
Les enfants ont effectué une sortie de reboisement le samedi 27 février 2021 au Fokontany Ambohipamonjy, à 6km du Centre, accompagnés des ados d’Antanandrano et du personnel des autres structures de l’Association. 200 arbres ont été plantés sous la tutelle des deux chefs Fokontany de Malaza et d’Ambohipamonjy. Des perspectives de collaboration ont été envisagées afin d’opérer un suivi de l’évolution des arbres.
Des activités d’animation ont été proposées aux enfants lors de cette journée. Tout le monde a partagé un repas convivial au centre de Malaza. La direction régionale a particulièrement félicité l’équipe du Centre Malaza pour cette belle initiative responsable et soucieuse du respect de l’environnement.
Les journalistes de la Télévision Nationale Malagasy étaient présentes également pour témoigner de cet engagement de l’Association et de ses bénéficiaires pour l’environnement. Il est à noter que le gouvernement malgache a sensibilisé toute la population sur le reboisement national.
Centre de Formation Agriculture et Elevage (CFAE)
Formation en gestion financière
Dans le cadre du développement des connaissances de nos jeunes mères, notamment sur la gestion de leurs AGR (Activités Génératrices de Revenus), le Centre de formation Agriculture et Elevage (CFAE) a dédié quatre jours de formation à la création de projet et à la gestion financière.
Le PAPM (Programme d'Appui au Petit Métier), une organisation de micro finance, sous tutelle du Ministère des Finances et de l'Économie, est intervenue pendant la formation en février dernier.
Les deux premiers jours portaient sur l'apprentissage des bases d'une bonne gestion financière. Chaque maman a pu découvrir les divers types d'entreprises reconnus par la loi malgache ainsi que les exigences du sponsor, qu’il soit d'ordre financier ou matériel.
Il faut savoir que l’installation d’une AGR équivaut à la création d’une petite entreprise. De ce fait, les formateurs ont également abordé des points essentiels, tels que la création même de l’entreprise, comment générer un bénéfice durable, la budgétisation, le marketing, la communication entre vendeur et client, etc.
Le programme de la formation s'est focalisé sur les attitudes d'un bon dirigeant d'entreprise, la gestion du temps, le prêt bancaire ainsi que sur l'épargne, sujet particulièrement délicat à Madagascar.
Des livres et des exercices ont été distribués pour permettre aux apprenantes de pouvoir revenir les savoirs transmis pendant la formation. Cette dernière a été dispensée dans le cadre du respect des gestes barrières. Les formateurs ont salué la participation active et l'enthousiasme de nos jeunes mamans.
RAITRA : "impeccable", "parfait"
Jeudi 18 mars 2021, la sortie de la promotion RAITRA a eu lieu dans l'enceinte du Village AÏNA Antanandrano. La formation des jeunes mères et jeunes filles déscolarisées de l’année académique 2019-2021 s’est achevée en décembre 2020. L’organisation de cette cérémonie célébrait officiellement l’obtention de l'attestation de fin de formation pour cette promotion, nommée RAITRA– littéralement en français : "parfait", "impeccable".
Des hauts responsables de l’Etat malgache se sont rendus à la cérémonie : le Directeur Général du Ministère de la population, le Directeur de la Direction d’Appui à la Formation Agricole et Professionnalisation des producteurs et pêcheurs au sein du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, le Chef de service de la Direction Régionale de la Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, le représentant du district d’Avaradrano, l’adjoint au Maire de la Commune Rurale Ankadikely Ilafy, le Responsable social de la commune Ankadikely Ilafy et le Chef Fokontany Antanandrano. Certains de nos partenaires ont également assisté à l’événement, sans oublier les familles des jeunes filles.
Jocelyn, notre directeur régional, a tenu à féliciter les jeunes mères et jeunes filles déscolarisées. Les bénéficiaires ont été formées aux métiers de la production de légumes et d'élevage. Les responsables étatiques ont pris le relais. Leurs discours visaient à remercier l’association pour les efforts et le dévouement de son personnel dans ce programme de formation, qui va contribuer au développement local de la Grande Ile.
Ensuite, les bénéficiaires ont également adressé leur gratitude à l’égard de l'association et des partenaires pour toutes les formations et les ateliers dont elles ont pu profiter avec leurs enfants. Par ailleurs, une ancienne bénéficiaire est venue témoigner de son indépendance économique à la suite de la formation.
Diverses activités ont aussi eu lieu durant cette journée : des ateliers mère-enfant, une remise de cadeaux aux jeunes filles, une exposition de photos de la formation. Le taux de réussite des jeunes filles est très encourageant : 83 % en porciculture, 69% en production de légumes et 57 % en aviculture. Les deux majores de la promotion, Aïna, majore de la formation en production de légumes et porciculture, et Miantsa, majore de la formation en aviculture, ont quant à elles reçu des prix particuliers.
La cérémonie a pris fin vers midi, nous avons terminé l’événement par une séance photo et un cocktail pour tous les assistants. Comme d'habitude, les jeunes filles et le personnel de l’association, ont clôturé cette mémorable journée par une séance de zumba l’après-midi.
Pour ceux et celles qui hésitent à parrainer l'association en général, sachez que, c'est ce type de programme que vous contribuez à pérenniser.
Quelques temps forts chez Aïna
Un carnaval riche en couleurs
Cette année, la célébration de la journée des écoles s'est tenue au Village Aïna avec la participation de nos trois écoles maternelles solidaires (Isotry, Laniera et celle du Village Aïna). Le thème du jour portait sur les 12 couleurs. Les carnavaliers se sont vêtus de différentes couleurs et ont fait un tour du grand terrain et participé à diverses animations de danse et de conte. A midi, tout le monde s'est attablé pour partager un délicieux repas.
Portrait : Mme Sisi
Pour ce huitième numéro, nous vous invitons à découvrir Madame Sisi.
Petite précision, il est de coutume à Madagascar d'appeler les personnes par leur prénom en le faisant précéder de monsieur ou madame. Ainsi, notre présidente c'est madame Nataly pour tout le monde.
AEA : Donnez-nous, une brève présentation de vous-même.Je m’appelle SAID ABOUDOU Chamissia, nommée Sisie. Je suis mariée et j’ai trois enfants : deux filles et un garçon. Je suis la cuisinière du centre d’accueil Aïna Malaza, depuis le 2 décembre 2008. AEA : Comment avez-vous connu l’association avant votre intégration à l’association ? J’habite dans les environs du centre. Lorsque le centre a commencé ses activités, les rumeurs courraient qu’on recherchait des travailleurs au centre. Alors, j’ai postulé et j’ai été reçue. AEA : Décrivez-nous votre travail depuis toutes ces années. Beaucoup de choses se sont passées depuis que je travaille ici. Il y a eu des hauts et des bas, comme dans la vie ; mais l’avantage c’est cette occasion de participer à l’éducation de ces enfants.
Au début, j’ai travaillé en tant que Polyvalente : j’étais en même temps la femme de ménage, la lessivière et la cuisinière. Mais au fil du temps, on m’a placée sur le poste de cuisinière uniquement. Mon travail consiste à cuisiner, c’est-à-dire à préparer les aliments et à assurer leur cuisson. Nous garantissons également la propreté de la cuisine, à l’intérieur et à l’extérieur. AEA : Qu’est-ce qui vous a marqué particulièrement dans votre poste de cuisinière ? Ce qui m’a marqué en tant que cuisinière, je n’ai pas encore reçu de feed-back négatif vis-à-vis de mon travail ; et cela me motive encore plus. AEA : Vous avez assuré votre poste de cuisinière depuis quinze ans, partagez-nous votre secret. Ce que j’ai fait : c’est le respect à l’égard de mon travail, c’est le plus important. Il faut avoir beaucoup de considération pour son travail ; ainsi, on pourra assurer ses attributions pleinement. AEA : Par rapport à la propagation de la pandémie COVID-19, quelles précautions prenez vous pour assurer l’hygiène et la propreté pendant la confection des repas ? En effet, en tant que cuisinière, notre travail est très délicat par rapport à la propagation du coronavirus. Nous sommes concernées, directement, par la gravité de cette pandémie. Alors, nous prenons les mesures nécessaires pour faire face à la pandémie. Par exemple : lorsque je prépare les légumes, je me lave les mains avec du Sur’eau – un produit liquide assurant la potabilisation de l’eau. La propreté est très importante ici, toute activité devrait être effectuée dans l’hygiène et la propreté. Nous respectons aussi tous les gestes barrières sanitaires. Les enfants, autant que le personnel se rappellent mutuellement : « Eh, toi ! Où est ton cache-bouche ? » AEA : Comment se manifeste votre relation avec les bénéficiaires ?
Jusqu'à présent, tout va bien. Effectivement, comme dans les relations entre les parents et leurs enfants, les conflits sont inévitables ; mais quand il y a des gestes ou des situations incorrectes, des discussions s’imposent. Mais en général, ça va très bien. De plus, les enfants adorent manger. Avec enthousiasme, ils me demandent de temps en temps : « Quel est notre plat du jour, madame ? » AEA : Avez-vous un message particulier à transmettre ? Oui, j’ai des messages à faire transmettre. D’abord, pour mes employeurs, je vous remercie de m’avoir retenue jusqu’ici à mon poste de cuisinière au centre d’accueil Aïna Malaza ; je suis très reconnaissante. Pour mes collègues, c’est la considération pour son emploi qui nous permet de nous ancrer à notre attribution. Et pour les enfants, il faut toujours s’adapter aux situations même si vous étudiez. Personnellement, je voudrais que tous les enfants – garçons ou filles – sachent comment faire la cuisine avant de quitter le centre ; parce qu’entre eux, il y a en a qui ne savent même pas tenir un couteau. Actuellement, il y a une répartition pour les enfants, uniquement au niveau du lavage de la vaisselle. Auparavant, les bénéficiaires participaient à la cuisson ; mais, aujourd’hui, peut-être à cause d’une nouvelle organisation, cette participation n’a plus lieu. AEA : Donc à votre avis, il devrait y avoir plus d'activités d’art culinaire pour les enfants ? Oui, je pense qu’il le faut. Il leur faut ce genre d’activité, et avec nous, ici, en cuisine. Comme je l’ai dit, ça a déjà eu lieu ; mais il faut remettre cela.
Nos histoires sont belles
Découvrons l'histoire de Fano
RAKOTOARISOA Fanomezantsoa Tsiaro est un jeune écolier de la maternelle solidaire du Village Aïna à Antanandrano, où il a passé l’entièreté de sa pré-scolarité. Cette année scolaire 2020-2021, Fano se trouve en classe de grande section. Il est né le 28 octobre 2015. Sa mère s’appelle : RASOLONIAINA Marie Estelle. Administrativement, il n’a pas de père. La maman de Fano est une ancienne bénéficiaire de l’association puisqu’elle a participé au programme de formations en agriculture pour les jeunes mamans. Le garçon habite à Antanandrano avec sa mère.
Depuis son intégration à la maternelle solidaire, Fano bénéficie de tous les soutiens et appuis de la part de l’association. Mme Narindra parle de lui avec beaucoup de fierté et d'admiration :
« J’ai connu Fano quand il était en classe de petite section. C’était un jeune très sérieux, plutôt calme et très concentré en classe. Quand j’étais son institutrice en PS, il ne m’a jamais posé de problèmes. Malgré l’absence de son père dans sa vie, il est toujours resté détendu.
Actuellement, en classe de Grande Section, je remarque qu’il s’est beaucoup amélioré : toujours aussi calme mais très actif et organisé. Fano participe beaucoup en classe : il pose des questions lorsqu’une chose lui est floue.
C’est le meilleur de mes élèves. Il est très ouvert, et a une grande confiance en lui. Il apprend très vite en classe ».
Pour rappel, l'appui psychologique occupe une place prépondérante pour tous nos enfants. En effet, les institutrices n’éduquent pas uniquement les petits, mais aussi leurs parents, la co-éducation est une des valeurs que nous défendons. De même, l’association organise des ateliers pour les parents, des ateliers sur la relation mère-enfant, etc.
Lorsqu’un cas particulier se présente, l’association procède toujours par des étapes bien définies. Après avoir aperçu un changement de comportement chez un enfant par exemple, l’institutrice entame une investigation autour de son élève. Elle cherche à savoir si l’enfant ou ses parents rencontrent un problème. Deuxièmement, dès que les responsables détectent un souci dans la vie du jeune, ils convoquent immédiatement ses parents.
Enfin, l’institutrice du bénéficiaire et ses parents vont se réunir pour trouver une solution. Ils interagissent au sujet de l’enfant, des problèmes au foyer. Les mesures prises impliquent toujours les parents et les responsables de l'enfant concerné.
Quand vous parrainez l'association, c'est ce genre de soutien que vous nous permettez de faire. Ne l'oubliez pas ! Un parrainage structure permet aussi de pérénniser le programme Maternelles solidaires AINA.
Quoi de neuf à La Réunion ?
ÇA VA COURIR POUR AINA !
Si on vous dit baskets, traileurs, abnégation, souffrance, entraînement, espoir, sentiers, dossards, vous pensez à ? Plus d'indices ? Alors si on rajoute : folie, solidarité, engagement, diagonale, paysages, médaille ?
OUI ! Vous avez très certainement trouvé, le Grand RAID a renouvelé son opération Dossards solidaires. Rappelez- vous l'année dernière l'association Grand Raid avait été contrainte d'annuler l'édition 2020 pour des raisons sanitaires.
Même si le quota des dossards solidaires a été malheureusement réduit de moitié, nous pourrons compter sur Anthony G., Yoann, Aurélien, Pascal, Anthony L., Sébastien, Lionel, Pierre, Gwenaël et Rodolphe pour porter haut les couleurs de notre association du 21 au 24 octobre 2021. La course la plus populaire de La Réunion lâchera nos 11 fous solidaires. Nous leur souhaitons d'ores et déjà un très bon entraînement.
Comme l'année dernière, les coureurs qui le souhaiteront pourront être mis en contact avec nos enfants et nos jeunes. Encore une belle aventure sportive et humaine qui se prépare et dont nous vous reparlerons dans nos prochaines éditions.
Le bénéfice servira à financer des équipements sportifs sur nos sites.
Cela se passe dans nos antennes :
L'antenne Nouvelle Aquitaine prête à vous accueillir !
Les travaux sont enfin terminés !
Nous vous en parlons depuis plusieurs mois, le local associatif mis à disposition pour AÏNA est enfin prêt. Et, croyez-moi, Dominique Mathieu, responsable de l'antenne Nouvelle Aquitaine , ainsi que tous les bénévoles qui l'ont accompagnée dans ce projet fou y ont mis tout leur coeur ! Le résultat est à la hauteur de leurs efforts ! Ce lieu va devenir une jolie vitrine pour notre association qui en a grand besoin.
Pour l'instant, ce local associatif ouvrira ses portes uniquement sur rendez-vous en appelant Dominique Mathieu au 06 87 09 73 21.
Nous vous redonnons l'adresse : 24 rue du Docteur Vètelay 87300 BELLAC
Nicole Lotz, membre du conseil d'administration est venue prêter main forte à Dominique en mars dernier.
Dans notre prochain numéro, nous vous présenterons l'antenne Bretagne, gérée par Alison Boutault.
Passage de flambeau au sein d'Aïna, Enfance & Avenir :
C'est avec beaucoup de tristesse que nous vous annonçons le départ sur la pointe des pieds de notre couple historique. "MCMA, mon coeur mon amour,"
Tous les parrains et marraines d’enfants les connaissent, il s'agit de Brigitte et Christian qui ont animé la cellule Parrainages-Enfants depuis le début de l'association. Ils l'ont fait avec un dévouement sans nul autre pareil. Ils restent bien sûr dans nos cœurs !
C'est Nicole, Victorien et Diosoa qui reprennent les missions de la cellule Parrainages-Enfants. Nous vous les présenterons lors du prochain Arbre à Palabres.
Pour ce numéro, nous voulions rendre hommage à Brigitte et Christian, les remercier au nom de tout le conseil d’administration et de l’équipe à Mada, leur dire encore combien leur engagement a porté l'association. Nous leur souhaitons une longue vie sereine entourés des leurs.
Voici un petit message qu'ils nous ont demandé de vous faire parvenir :
"C'est avec beaucoup d'émotions que nous mettons un terme à notre bénévolat auprès de l'association Aina, Enfance & Avenir, depuis sa création en tant que responsables parrainages enfants. Nous avons tissé avec certains d'entre vous des relations très fortes, nous avons partagé, vos joies vos peines et cela depuis très longtemps. Merci pour les dragées des baptêmes communions, mariages et vos gentils mails depuis qu'il ne m'est plus possible de vous parler.
Il est temps aujourd'hui que nous laissions notre place, nos ennuis de santé ne s'améliorant pas, nous allons nous consacrer à notre famille, nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants.
Du fond du cœur nous vous disons merci, merci de tout le bonheur que vous nous avez apporté et un grand merci de continuer à soutenir cette merveilleuse association qu'est Aina, Enfance & Avenir;
Nos enfants et l'association ont besoin de vous aujourd'hui plus qu'hier.
Brigitte et Christian"
Vous pouvez leur adresser un petit message à aina.infos@gmail.com que nous leur transmettrons avec plaisir.
La parole à nos marraines et nos parrains : Béatrice Pannier
En ces temps difficiles, nos parrains et marraines ont été souvent sollicités. A travers, cette nouvelle rubrique, nous voudrions leur donner la parole car sans leur soutien, nous aurions dû mettre la clé sous la porte. Pour cette première, nous avons demandé à Béatrice Pannier, marraine de Faly d'ouvrir le bal.
AEA : Bonjour Béatrice, merci d'inaugurer cette nouvelle rubrique. Pour commencer pourriez-vous en quelques mots vous présenter ?
Bonjour, j’habite près de Caen en Normandie. J’ai 58 ans et suis maman d’une jeune fille de 17 ans qui prépare le bac.
AEA : Comment avez-vous rencontré notre association et qu'est ce qui a motivé votre envie de devenir marraine ?
Alors que j’assistais à l’enregistrement de Vivement Dimanche le 01/04/2012 dont Laurent Voulzy était l’invité d’honneur, j’ai entendu l’appel de Laurent et Davy Sicard, tous les deux parrains de l’association pour recruter de nouveaux parrains. Pour moi, c’était un gage de sérieux si Laurent y était investi donc je n’ai pas hésité, j’ai rempli un bulletin de parrainage. Ma fille avait 8 ans et nous avons demandé à parrainer un enfant de son âge. C’est ainsi que cela fait 9 ans que nous parrainons Faly qui est aujourd’hui un grand jeune homme de 17 ans.
AEA : Comment décririez-vous cette expérience ?
C’est une très belle expérience humaine d’imaginer qu’un enfant au bout du monde pense à vous, vous fait des dessins, vous écrit, vous décrit sa vie, ses envies, ses rêves. Pour ma fille qui avait 8 ans au début de notre parrainage, cela lui a permis de comprendre très vite la chance qu’elle avait d’avoir une maison, d’aller à l’école, de manger à sa faim… et que tous les enfants dans le monde n’ont pas cette chance.
AEA : Avez-vous vécu un moment fort ? Une déception ?
J’ai vécu une expérience inoubliable en venant à Madagascar à l’occasion des 10 ans de l’Association en 2015. Ce fut pour moi l’occasion de rencontrer Faly, mon filleul. Ce fut un moment très émouvant et très fort émotionnellement. Cela m’a permis aussi de me rendre compte sur place de la réalité de la vie des enfants qui vivent dans les centres AINA. Lors de mon séjour, j’ai le grand frère de Faly, qui s’appelle Fita, qui est venu me chercher avec Faly pendant une activité car leur grande sœur était à la crèche avec sa petite fille de 2 ou 3 ans. Elle voulait me rencontrer et me remercier pour parrainer Faly. Ce fut un moment inoubliable.
AEA : Vous vivez une actualité en lien avec l'association, pouvez-vous nous en dire plus ?
En effet, 2021 est pour moi une année spéciale puisque je fête mes 40 ans de rencontres avec Laurent Voulzy et Alain Souchon à Laval en Mayenne en Novembre 1981. Et cela fait 20 ans que je suis installée en Normandie. Comme j’ai une passion pour l’écriture, j’ai donc eu l’idée d’écrire un livre en partant de 10 chansons de leur répertoire et j’ai ainsi écrit 2 poèmes et 8 nouvelles qui ont pour cadre ma belle région de Normandie. J’ai tenu à ce que cet ouvrage ait une vocation caritative pour venir en aide à deux associations que Laurent et Alain parrainent Aina Enfance et Avenir et la Fondation Recherche Alzheimer, qui ont toutes les deux souffert en 2020 et 2021 de reports d’évènements qui permettaient de récolter des dons. Tous les bénéfices de l’ouvrage seront reversés en fin d’année à part égale aux deux associations. Le livre sera en vente toute l’année sur différents sites, offices de tourisme et librairies normands mais aussi en ligne sur mon site : www.beatricepannier.com
AEP : Avez-vous un message à faire passer à toutes celles et tous ceux qui hésitent à se lancer dans cette belle aventure humaine ?
Parrainer un enfant est un véritable cadeau pour l’enfant que vous parrainez, pour l’association mais aussi et surtout pour vous-même car vous vous trouvez embarqués dans un tourbillon de sentiments, de bonheur du fait de s’investir dans une relation humaine certes lointaine géographiquement mais tellement proche dans son cœur. J’ai toujours une grande émotion quand je reçois les courriers, photos, carnet de vie de mon filleul. Se sentir utile est un tel sentiment qui fait un tel bien. Le parrainage est une belle aventure que je vous invite à vivre et partager en famille comme je le fais avec ma fille. AEP : Merci à vous Béatrice Pannier
Pour ce huitième numéro, nous donnons la parole à Samy Bailly, co-fondateur de l'agence Réceptive et Prestataire Touristique Madagascar, Escapades.
Malgré les grandes difficultés rencontrées, lui et son équipe ont continué à apporter leur soutien à notre association.
Faisons plus ample connaissance .... AEA :Samy bonjour, pouvez-vous vous présenter ?
Bonjour à tous, passionnés des voyages, de rencontres et de Madagascar nous avons fondé il y a une vingtaine d'années l'agence de voyage Escapades. Avec Damien, mon ami et associé dans cette aventure, nous étions ensemble au Lycée Français d'Antananarivo et avions envie de créer une agence qui permettrait aux voyageurs de La Réunion, de l'Afrique du Sud, de France métropolitaine... de découvrir cette île exceptionnelle qu'est Madagascar. Exceptionnelle pour sa flore, sa faune, sa culture, sa gastronomie... mais surtout ses habitants ! AEA :Comment avez-vous connu Aïna, Enfance & Avenir? En quoi consiste notre partenariat ?
Nous avons longtemps réfléchi à la meilleure manière d'aider au développement de Madagascar. L'agence Escapades permet déjà à l'ensemble de ses salariés et de ses partenaires de pleinement profiter des retombées, en particulier économiques, du tourisme. Mais nous voulions aller plus loin et soutenir, tout en mobilisant nos voyageurs, une association œuvrant dans le domaine de l'éducation. Après plusieurs mois de recherche, nous avons identifié Aïna, Enfance & Avenir comme étant le meilleur partenaire : votre engagement, votre professionnalisme, la qualité des projets que vous avez mis en place et que vous développez. Pour venir régulièrement visiter l'orphelinat de Malaza et le village Aïna, je trouve que la relation que vous avez construite avec l'ensemble des bénéficiaires et en particulier les enfants est exceptionnelle et exemplaire. Depuis l'été 2017, Escapades a ainsi décidé de reverser à Aïna 10€ par voyageur accueilli à Madagascar mais propose également à l'ensemble des voyageurs passant par Tana de découvrir le travail de l'association et de peut-être la soutenir un peu plus, ponctuellement ou en parrainant un des enfants ? Parallèlement l'équipe d'Escapades vient régulièrement à l'orphelinat et au village pour donner un peu de temps aux enfants et aux équipes, participer à des animations : ce sont des moments très forts pour nous également !
Un voyageur Escapades à l'accueil Villageois d'Andranomafina :
AEA :Les choses ne semblent pas s'arranger à Madagascar. Quel impact a eu la crise sanitaire sur votre activité professionnelle ? Comment envisagez-vous cette sortie de crise ?
La Covid-19 a eu effectivement un impact majeur sur notre activité touristique. Escapades n'a pas accueilli de voyageurs à Madagascar depuis mars 2020. Cela a été un coup dur pour notre équipe de passionnés et pour notre agence en plein développement. Mais nous avons fait face et nous avons pris la décision de préserver la totalité des emplois, en continuant à salarier les équipes à plein temps pendant 6 mois puis en les passant à temps partiel. Pour ce qui est de 2021, il est désormais acquis que de nombreux Européens pourront voyager avec un pass sanitaire (du fait d'un vaccin, d'un test négatif). La question qui demeure pour cette saison est : la situation sanitaire de Madagascar le permettra-t-elle ? Nous l'espérons car une partie importante de la population malgache vit du tourisme et a hâte de pouvoir retravailler (presque) normalement. AEA :Pensez-vous que nous allons évoluer vers un autre type de tourisme ?
Escapades a, depuis le début, fait la promotion d'un tourisme itinérant, de découverte, d'aventure. Mais nous sommes certains que cette crise va modifier les habitudes des voyageurs : je pense qu'ils viendront dorénavant peut-être moins souvent et mais pour des durées plus longues. Je pense que les voyageurs de demain préfèreront des itinéraires qui sortiront des sentiers battus et mais aussi des itinéraires plus "lents" qui laissent plus de temps aux rencontres et expériences. Enfin ils préféreront les hébergements de taille modeste aux grands hôtels. Pour toutes ces raisons... Madagascar est une destination d'avenir ! AEA :Quel message avez-vous envie de faire passer à nos lecteurs, nos parrains ou à vos pairs ?
Les limitations et confinements que nous avons vécus ou que nous terminons de vivre (je l'espère) nous ont fait prendre conscience de la chance inouïe que nous avions, et que nous aurons à nouveau, de nous déplacer, de voyager à la découverte d'environnement, de culture ou tout simplement de gens différents. Je me permettrai de nous conseiller de profiter de l'après-crise pour passer plus de temps à partir en voyage, à Madagascar (avec Escapades bien sûr !) ou ailleurs. Le romancier Henry Miller disait « Une destination n’est jamais un lieu, mais une nouvelle façon de voir les choses »... AEA :Merci beaucoup Samy, à vous et à toute votre équipe
L'équipe Escapades Mada ! Que des rayons de soleil :
Les chiffres du mois
La campagne Hello ASSO : "Je découvre AINA et je deviens marraine ou parrain de l'association" est toujours en ligne.
La campagne continue ! Notre objectif 1000 parrainages ! Plus que 450 parrainages à trouver d'ici la fin de l'année !
Nous, on y croit et vous ? Si vous êtes déjà marraine ou parrain, vous pouvez nous aider en envoyant ce lien à vos amis ou vos connaissances et faire en sorte que, d'ici quelques mois, nous doublions le nombre de parrainages. A ce jour, nous avons obtenu une dizaine de parrainage et quelques promesses de parrainage qui doivent être confirmées. https://www.helloasso.com/associations/aina%20enfance%20avenir/collectes/je-decouvre-aina-et-je-deviens-marraine-ou-parrain
Avant de nous quitter...
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